HISTOIRE DE NOTRE CHAPELLE

Elle est une des rares chapelles du département qui soient dédiées à la grande Sainte alsacienne. La source qui s’y trouve était vénérée par nos ancêtres celtes comme déesse guérisseuse, son eau était de toute éternité connue pour guérir les maladies des yeux.

Après les grands-prêtres druides qui y célébraient un culte a Sirona, Mithra ou autre déesse, un moine irlandais s’établit probablement dans cette thébaïde en y créant un ermitage.

En 1267, le seigneur-voué du village, Guillaume de Deneuvre-Blamont (54) y fit construire en l’honneur de son épouse Odile de Hénamenil, une chapelle dédiée à Ste Luce et Ste Odile. Cette dernière est née vers 700, fille du comte Aldaric d’Alsace d’où est sortie la lignée des ducs de Lorraine. Son père avait voulu la faire périr parce qu’elle était née aveugle, sa mère la sauva et la confia à un couvent où elle guérit miraculeusement. Son pére converti, lui offrit le chateau de HOHENBURG, le mont Ste Odile aujourd’hui, où elle fonda un couvent et devint la patronne de l’Alsace.

Autrefois, la chapelle se lovait au milieu d‘arbres centenaires, un appentis la jouxtait servant d’abri aux pèlerins qui venaient nombreux de toute la région pour soigner leurs yeux malades. En 1588, le baron de Braubach, seigneur du lieu nomme un chapelain et ainsi notre chapelle deviendra irrégulièrement un bénéfice, où il est dit une messe par mois, alors qu’auparavant on y célébrait deux offices par semaine.

En 1607, la chapelle disposait des revenus ci-après:

  • 15 jours de terres labourables, 7 fauchées de prés.
  • 1 chênevière, 2 petits jardins au pourtour.
  • 1 maisonnette, disparue pendant les guerres.

Le tout rapportait 22 frs l’an.

 

Récapitulatif daté du destin de la chapelle

  • dès la nuit des temps, source-déesse des celtes,
  • VIII°S, ermitage probable,
  • 1267 édification de la chapelle,
  • 1588 nomination d ’un chapelain par Braubach,
  • 1607 ordonnance évêchoise fixant 13 messes par an.
  • 1622 la chapelle est gravement ruinée par la soldatesque.
  • 1634 convention entre le chapelain et le curé,
  • 1 718 restauration par les habitants
  • 1 721 l’évêque ordonne la séparation du bénéfice,
  • 1722 bénédiction par le curé Richard de Pontpierre,
  • 1 734 le bénéfice est attribué au séminariste Becker de Maxstadt,
  • 1 742 début des procès et conclusion en 1775,
  • 1 794 La femme Martin-Hemmer, arrière grand-mère de Mélanie Martin, se rendit à pied au district de Sarreguemines pour acquérir pour 100 frs la chapelle comme hangar agricole pour la sauver des destructions révolutionnaires.
  • 1811 la communauté rachète la chapelle aux Martin pour le même prix et la restaure.
  • 1856 chaque semaine s ’y déroule un marché très fréquenté.
  • 1940-1945 la chapelle est l ’un des rares bâtiments du village échappés aux destructions de la guerre. Elle sera néanmoins restaurée peu après.
  • 1996-2004 quatrième restauration et inauguration le 20 juin 2004 en présence de Monseigneur Pierre Raffin Évêque de Metz.

Par Michel Mann, Historien local

HISTORIQUE (Républicain Lorrain)

Mémoire villageoise en éveil

A la lisiére nord-est du village de Maxstadt se trouve une modeste chapelle de pèlerinage qui vieillissait discrètement.
Malgré son ancienneté que l’on estime supérieure, elle ne figure au terrier général du ban de Maxstadt de 1689 que dans un additif datant de 1701 sous la désignation de <<das Kappell gut».

ll n’empèche que cet oratoire consacré à Sainte-Luce et à Sainte-Odile a conservé à travers Ie temps auprès de la population du village la tradition d’une évocation particulière qui chaque année se déroule au mois de décembre.

Mais ceci n’explique pas le pourquoi du choix de ces deux patronnes qui n’ont apparemment en commun que la date de leur  commémoraison: le 13 décembre.

Imbriquée dans l’histoire de la Lorraine

L’aventure de cette chapelle ne saurait toutefois être distraite de celle de la localité dont le nom apparaît sous Machistat dès 821 dans les lettres patentes que Louis le Débonnaire donna en faveur de la puissante abbaye messine de Sainte-Glossinde dont l’abbesse fut la patronne du lieu.

En 875 Louis Le Germanique les confirma.
D’autres bulles y ont fait suite: une de Thierry ler, évêque de Metz, en 962, une autre du pape Innocent ll en1139.

Au fil de son histoire millénaire Maxstadt changea souvent de pôle de dépendance, tantôt ce fut l’abbaye de Saint-Pierre aux Nonnains, tantôt la châtellenie de Hombourg-Saint-Avold, la seigneurie des Varsberg, voire celle des Créhange, le couvent des Bénédictines de Saint-Avold… Elle n’a sans doute pas échappé aux destructions de la Guerre de Trente Ans.

Durant Ia Révolution, le monument fut vendu comme bien national et fut rendu au culte en 1811 après avoir été racheté au moyen d’une collecte publique.

Un refuge, un recours

Après les combats de juin 40 et les dégâts causés à l’église les autorités allemandes interdirent l’accès à cette dernière et ainsi tous les offices religieux se tinrent à la chapelle de 1940 à 1946.

On affirme aussi que l’on reconnaissait des qualités particulières à une eau qui sourdait dans le voisinage de la chapelle.
Etait-ce là le signe d’une relation mentale avec l’évocation de l’infirmité dont souffrait Sainte Odile ?
Les archives de la paroisse rappellent lapidairement que ce fut le 13 décembre 1893 qu’à la demande de l’abbé Louis Etienne Emel, curé de Ia paroisse, Mgr Fritzen, évêque de Strasbourg, grâce à l’entremise de Mgr Fleck, évêque de Metz, confia à la paroisse de Maxstadt pour y être conservée dans la chapelle du lieu une sainte relique de Sainte-Odile constituée d’ossements de la sainte provenant du Mont Sainte Odile et dont l’authenticité est attestée.

La cérémonie s’était déroulée au milieu d’une grande affluence de fidèles venus de l’ensemble des paroisses de la région entourés de leurs prêtres respectifs.

Républicain Lorrain

HISTOIRE LOCALE

Le jour de la Sainte Odile – 1893

Il relate les événements particuliers de cette journée festive durant laquelle une relique de Ste Odile est accueillie dans notre chapelle.

En ce jour mardi 13 décembre de l’an de grâce mil huit cent quatre-vingt-treize, sous le pontificat de Léon Xlll, Monseigneur François Louis Fleck étant évêque de Metz, Louis Etienne Emel curé de la paroisse de Maxstadt, a eu lieu la réception et le transport solennel d’une relique de Ste Odile offerte à la chapelle de Ste Odile à Maxstadt par sa grandeur Mgr Fritzen, Evêque de Strasbourg, à la demande du curé soussigné et par l’entremise de Mgr l’Evêque de Metz.

A l’heure de 10 heures se réunirent à l’église paroissiale le clergé et les fidèles. Monsieur l’abbé Nicolas Kremer archiprêtre curé de Morhange présidait. Mr l’abbé Nicolas Mayer curé de Biding chanta la messe, assisté de Messieurs François Ehly curé de Leyviller et Pierre Fabing curé de Barst. Le cœur fut présidé par Mr Rémy Calint curé de Vahl-Ebersing et assisté de Messieurs François Mohr curé de Laning, Pierre Niedercorn curé de St Jean Rohrbach, Emile Joseph Colbus curé d’Altrippe et Mr Nicolas Fersing curé d’Hilsprich.

Dans un discours adapté à la circonstance Monsieur l’Archiprêtre montra Ste Odile imitant parfaitement Notre Seigneur type et modèle des saints.

Après la bénédiction du Saint Sacrement la procession se mit en marche; en tête la jeunesse de la paroisse, laquelle avait offert deux bannières neuves richement décorées et ornées, l’une des images de St Jacques patron de la paroisse et de St Joseph, l’autre portant les images de Marie immaculée dite de Lourdes et de Ste Odile titulaire de la chapelle.

On portait en outre la bannière du St Scapulaire et de la Ste Robe et quatre autres bannières et oriflammes.

Les jeunes filles habillées en blanc portaient la Statue de Ste Odile, puis quatre prêtres en dalmatique venaient avec la précieuse Relique de Ste Odile sur un brancard convenablement décoré.

Monseigneur l’Archiprêtre accompagné des autres prêtres suivait la Sainte Relique. Arrivé à la chapelle, le curé de la paroisse, au milieu des chants et des prières déposa la Sainte Relique sur l’autel où elle est restée exposée à la vénération des fidèles et des nombreux pèlerins arrivés de toutes les paroisses voisines.

La fête se termina le soir par une dévotion spéciale suivit de la bénédiction avec la Sainte Relique.

La relique était constituée d’ossements de Ste Odile patronne de l’Alsace. Ils ont été transférés de l’Abbaye de Hohenburg en Alsace vers la chapelle de Maxstadt. Un écrit de l’Evêché de Metz atteste de leur authenticité.

Après avoir entendu lecture du rapport sur la fête de la réception de la Relique et avoir pris connaissance des authentiques transcrits, les présents à la cérémonie ont signé le présent acte comme suit :

Texte de Louis-Etienne Emel curé de la paroisse.

HISTOIRE D’UNE RENOVATION

Vers un nouveau sauvetage?

Aujourd’hui, un siècle plus tard, la communauté villageoise de Maxstadt est consciente de l’impérieux besoin de restaurer sérieusement sa vieille chapelle. Elle espère réunir suffisamment de bonnes volontés et de moyens pour réaliser la tâche.

Pour marquer son désir d’apporter sa contribution à la commune, propriétaire de l’édifice qui, à l’initiative de ses élus, et gagnés par la conviction de l’urgence des travaux, les habitants ont décidé de faciliter leur mise en chantier en se regroupant au sein d’une association << Les Amis de la Chapelle >> afin de collecter des fonds qu’ils destineront à cet usage.

Mais Les Amis de la Chapelle ne se contenteront pas de ce travail de collecte. Ils contribueront très largement aux divers travaux de restauration.

Républicain Lorrain

Les amis de la Chapelle – Automne 1997

Les travaux vont bon train à la chapelle où la reprise des fondations a déjà été effectuée. Pour ce faire, une tranchée de 50 cm de largeur et 1,20 m de profondeur a été creusée tout autour du bâtiment. Les fondations ainsi mises à nu consistaient en un empilement de pierres liées entre elles par un peu de terre glaise.

Après cela les quelques bénévoles ont confectionné un ferraillage puis un coffrage pour ensuite couler 18 m3 de béton à 350 kg. Le résultat donne une impression de robustesse à toute épreuve.

Immédiatement après on s’est attaqué au plâtre qui recouvrait murs et plafond.

Les murs de pierres sont aujourd’hui entièrement dégarnis, les pierres vont être rejointoyées très prochainement et une première couche de crépi sera appliquée.

Le sol aussi, fait de carrelage sur chape de béton maigre a été démoli et une nouvelle dalle de béton armé a été coulée. Plus tard sera posé un nouveau revêtement.

En ce qui concerne la charpente dont les gros bois sont en chêne, à part 2 entraits voûtés qui sont abimés, le reste: arbalétriers, pannes, ainsi que les sablières, sont en excellent état. Pour maintenir la maçonnerie en haut des murs et tout autour, il faudra confectionner une ceinture en béton armé. Cette opération semble impossible sans dépose de toute la toiture. Bref ! les Amis de la chapelle ne sont pas au bout de leurs peines et toute aide sera pour eux la bienvenue.

Pour ce qui est des finances, l’association n’a pas encore en caisse les sommes nécessaires pour mener à terme son entreprise de restauration, elle organise donc un repas le dimanche 30 novembre au foyer, et ceci également pour célébrer, un peu en avance, la Ste Odile.

Venez nombreux pour soutenir les bénévoles dans leur volonté de sauvegarder un patrimoine qui nous appartient à tous.

La chapelle Sainte Odile – 1945

On remarquera la forme de son ancien clocheton ainsi que la présence de l’auvent sur la façade avant.

Les pèlerins de toutes origines venaient s’y abriter car souvent la place manquait à l’intérieur, tellement cette chapelle était fréquentée.  Les murs portent encore les traces de la guerre qui vient tout juste de s’achever.

Pour arrêter le défilement de l’album, passer votre souris sur l’image

Rénovation de la Chapelle Sainte Odile – Juillet 2003

Les bénévoles n’auront pas ménagé leur peine pour redonner son lustre à la chapelle Sainte-Odile. Maxstadt va retrouver au début de 2004 un des joyaux de son patrimoine : la chapelle Sainte-Odile, datant du l7ème siècle.

C’est grâce à l’aide financière ou matérielle:

  • des généreux donateurs
  • du Conseil Général,
  • de la Commune,
  • du Ministère des Cultes,
  • de l’Association Culturelle et Sportive de Maxstadt,
  • de l’entreprise Terra-Est qui a offert certains travaux,
  • du maire André Bousser qui a offert le nouvel Autel
  • de l’Association des Amis de la Chapelle,
  • et surtout grâce à l’acharnement de ses membres et bénévoles, que ce projet aura pu être mené à son terme.

En effet, après plus de huit années de labeur, l’association de bénévoles a donné une seconde jeunesse à cette bâtisse qui menaçait de tomber en ruines.

Actuellement, la dextérité et l’abnégation de quatre irréductibles bénévoles, Auguste Jung, Emile Bousser, Bemard Lauer et Olivier Lauer, sous la houlette de Jean-Michel Schwartz, vice-président de l’association, permettent de réaliser les dernières finitions concernant le local technique et les aménagements extérieurs.

Ces cinq « bâtisseurs de cathédrale » sont ponctuellement rejoints par d’autres habitants de la commune lors de certains travaux spécifiques (électricité, carrelage).

Pour septembre, il reste à accomplir la livraison des vitraux, la mise en peinture intérieure et le crépissage extérieur.

La rénovation en images – 2000

Pour arrêter le défilement de l’album, passer votre souris sur l’image

Inauguration Chapelle Sainte Odile – 2004

Pour zoomer sur la page, cliquer sur l’image

Aujourd’hui le 20 juin 2004, en présence de notre Evêque, Monseigneur Pierre Raffin, s’est déroulée l’inauguration après restauration de la chapelle dédiée à Sainte Odile.

D’origine du XII ième siècle, ruinée lors de la guerre de trente ans, reconstruite en 1718, restaurée une première fois en 1811 après les événements de la Révolution, une seconde fois après la deuxième guerre mondiale, elle servit depuis des temps immémoriaux de lieu de pèlerinage et de dévotion à une nombreuse population de la région qui venait là pour soigner ses yeux malades.

Désaffectée depuis de trop nombreuses années, non entretenue, elle nécessitait une sérieuse réhabilitation. En 1995, le Maire H. Kinosky et son Conseil décidèrent de sa restauration.

Peu après se créa l’Association des Amis de la Chapelle présidée par R. Kieffer qui allait se  charger des divers travaux. La municipalité élue en 2001 avec à sa tête le Maire A. Bousser permit de redynamiser et de finaliser ce chantier.

Fondations, sols, crépis intérieur et extérieur, charpente, couverture, peintures, électricité, chauffage, construction d’une annexe, espaces verts etc. Presque neuf années de travail pour un résultat à la hauteur l’engagement humain et financier.

Tous les acteurs de ce sauvetage ne sont pas peu fiers aujourd’hui de leur réussite et sont heureux de pouvoir rendre, enfin, au service divin, cette chapelle ressuscitée.

Pour arrêter le défilement de l’album, passer votre souris sur l’image

LES VITRAUX DE LA CHAPELLE

Matériaux et Techniques

Les verres utilisés sont des verres de qualité:

  • verres soufflés à la bouche
  • et verres coulés dits  « cathédrale de table ».

Les profilés de plombs sont soudés à l’étain, les vergettes de maintien peintes sont posées avec des attaches de plombs en « escargots », l’étanchéité est assurée par un bain de mastique spécial verrier sur les deux faces.
Les solins sont effectués avec un mortier de sable au quartz mélangé à de la chaux avec un sifflet inférieur en biais pour l’évacuation de l’eau vers l’extérieur.

Argument Esthétique

Création Eve Pascal

 

Chevalier des Arts et des Lettres

Etant donné la nature de la chapelle, sa sobriété, sa pureté de volume, ses travaux de restauration proche du style roman, je n’ai pas voulu faire de pastiche néo-gothique.

J’ai voulu que les vitraux soient clairs, que la lumière puisse y jouer en liberté, et que les couleurs se reflètent sur la pierre et que les symboles soient d’un graphisme simple. Outre celui de la lumière, le thème de l’eau m’a paru évident, l’eau du baptême, la source miraculeuse, il y a dans cet élément beaucoup de richesses symboliques.

II y a la légende, mais une légende reste une légende …

De cette légende, j’ai pris ce qui m’a paru important, et plausible dans le sens d’un message chrétien, message qui aujourd’hui doit avoir sa pleine signification ancrée dans notre réalité.
Outre la légende, je me suis beaucoup référée au livre ‘’Treize siècles d’histoire au Mont Sainte Odile” par Marie-Thérèse FISCHER, professeur de lettres classiques et Docteur en Théologie Catholique.
Comme l’assemblée des décideurs voulait des vitraux figuratifs j’ai établi des projets figuratifs on y trouve la charité, la prière, la guérison par l’intercession de Ste Odile avec le symbole de l’eau dont il y a tant à dire.

II y a le lieu et son utilisation, c’est une petite chapelle campagnarde qui servira aussi de chapelle mortuaire. Il faut tenir compte de l’espace qui ne permet pas un grand recul pour voir les vitraux, il faut que la chapelle reste claire, il ne faut pas non plus qu’elle
soit lugubre.

Dans mon projet , tenant compte de ces paramètres, j’ai prévu des teintes claires, une mise en page dans le style des enluminures des livres d’heures dont les scènes religieuses sont entourées d’un décor floral.

Descriptif des quatre baies

Vitrail N° 1:

Localisation dans la chapelle : 1ère baie à droite

Ste Odile patronne de la chapelle avec ses attributs d’abbesse, l’Esprit Saint, la source et les armoiries de Maxstadt.

Vitrail N° 2:

Localisation dans la chapelle : 2ème baie à droite

Ste Odile pratique la charité et les aveugles viennent laver leurs yeux à la source miraculeuse

Vitrail N° 3:

Localisation dans la chapelle : 1ère baie à gauche

L’Évêque Erhard de Ratisbonne baptise Ste Odile et voici que les yeux de la jeune fille s’ouvrent à la lumière.

Vitrail N° 4:

Localisation dans la chapelle : 2ème baie à gauche

Le père de Ste Odile Aldaric est contre la vocation de sa fille qui prit Dieu pour réaliser sa vocation. On dit qu’un rocher s’ouvrit pour la dissimuler à la colère de son père.

Pour zoomer sur la page, cliquer sur l’image

LA CHAPELLE AUJOURD’HUI

L’Association qui avait pris en charge les travaux de restauration a cédé sa place à une nouvelle équipe qui s’occupe à présent de la vie cultuelle de la chapelle. Son but : veiller à l’entretien de la chapelle, de l’annexe et d’en assurer son fonctionnement ordinaire. En plus de manifestations à organiser qui soutiendraient l’entretien régulier des lieux.

Depuis l’inauguration par Monseigneur L’Évêque, la chapelle en tant que <<maison de prières >>, a retrouvé sa vocation première : celle de rassembler du monde, des chrétiens, rappelant ainsi ce pourquoi elle avait été construite.
Et maintenant…

Aujourd’hui, ce lieu de prière, <<de culte catholique >>, permet les veillées de prières avec les défunts du village. Une nouvelle manière de rassembler qui n’altère en rien le fait qu’il s’agisse d’un lieu de pèlerinage; auquel font référence certaines archives anciennes.

C’est donc un lieu public à double vocation :

Vocation à rassembler les Chrétiens qui se retrouvent ici dans un contexte de pèlerinage, de ressourcement spirituel; donc un lieu d’Église en communion avec l’autorité locale qu’est le desservant de la paroisse St Jacques de Maxstadt.
Vocation à accueillir le << corps de nos défunts >> en vue de permettre aux familles de les veiller avec respect et de permettre une certaine proximité.

Des chiffres qui démontrent son utilité: une vingtaine de messes en 2017.
Et depuis son inauguration en 2004: plus de 20 veillées de prières pour des défunts.

 L’association des Amis De La Chapelle

Adresse :

Les coordonnées GPS :

Rue de la Chapelle, 57660 Maxstadt, France

Latitude :49.04652573033599
Longitude : 6.794845827716813

NOUS CONTACTER

Adresse : 2 Rue de l’École,
57660 MAXSTADT

Téléphone :03 87 90 00 84
Fax : 03 87 90 00 84

Mairie de MAXSTADT
Envoyer votre demande, nous vous répondrons dans les plus brefs délais!
Envoyer